mardi 21 janvier 2014

Alioune Ndiaye, un exemple à suivre

Natif de Fatick, Alioune Ndiaye est un fou de culture. Son parcours académique et professionnel plus qu’élogieux fait de ce féru de musique sacrée un citoyen modèle, donc un exemple à suivre pour les plus jeunes. Sa vie sociale n’en est pas moins enviable. Portrait


Derrière son regard calme et  interrogateur qui frise la timidité, se cache un homme cultivé et serein. A seulement 37 ans, ce jeune homme à l’esprit vif et alerte, a déjà une trajectoire académique et professionnelle enviable. Natif du Sine-Saloum, Alioune Ndiaye fait ses humanités entre Gandiaye, Fatick et Sédhiou. Le baccalauréat en poche en 1996, il emprunte le chemin sinueux et chaotique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Optant pour des études de sociologie, il sera orienté tardivement au Département d’Histoire alors même qu’il s’était déjà inscrit à l’ISEG. Formation qu’il ne termina pas à cause des dures réalités de la capitale sénégalaise.

Le contexte aidant, ce citoyen modèle est emporté, en 1997, par la troisième vague de volontaires de l’éducation qui l’amena à Gossas. Il passa ainsi 11 longues années de sa jeune vie au service exclusif de l’éducation nationale. En homme de défi, Alioune Ndiaye, obtient son CAP en 2001. 

Fou de culture, il tente et réussit, en 2008 haut la main le concours d’entrée à l’école nationale des arts d’où il sort avec un diplôme de fin d’études supérieures artistiques. Incollable lui-même, il conçoit et anime « les incollables », une émission éducative, sur les ondes de la Radio Fatick FM de 2007 à 2012. Et depuis 2013 sur Radio Sénégal international. Emission à travers laquelle il façonna de jeunes citoyens modèles.

Bénéficiaire de la bourse du fonds d’aide à la presse, ce féru de la musique sacrée subit en 2013, une formation continue de neuf mois au Cesti. En assoiffé de connaissances et magicien des concours, il est reçu à celui sélectif de la meilleure école de journalisme en Afrique de l’Ouest. A la fin de sa formation au Cesti, l’enfant prodige de Gandiaye compte se spécialiser en journalisme de la culture. Son parcours déjà riche et sans commune mesure avec son jeune âge lui fait nourrir  l’ambition légitime de devenir chercheur à l’UNESCO.


Face à cette vie académique et professionnelle ponctuée de succès, se dresse celle sociale bien remplie. Il a très tôt fait preuve de responsabilité. A 24 ans déjà, il demande la main de celle qui lui avait déjà brisée le cœur depuis le Lycée. De cette union, naîtra trois bouts de bois de Dieu. Les rares fois qu’il lui arrivait de parler de sa famille, l’émotion qui l’étreint laisse transparaître l’affection qu’il a pour ses enfants, mais aussi du fol amour qu’il ressent pour madame Ndiaye. Un amour que 14 longues années n’ont réussi à   entamer l’intensité.

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