Natif de Fatick, Alioune
Ndiaye est un fou de culture. Son parcours académique et professionnel plus
qu’élogieux fait de ce féru de musique sacrée un citoyen modèle, donc un
exemple à suivre pour les plus jeunes. Sa vie sociale n’en est pas moins
enviable. Portrait
Derrière son regard calme et interrogateur qui frise la timidité, se cache
un homme cultivé et serein. A seulement 37 ans, ce jeune homme à l’esprit vif
et alerte, a déjà une trajectoire académique et professionnelle enviable. Natif
du Sine-Saloum, Alioune Ndiaye fait ses humanités entre Gandiaye, Fatick et
Sédhiou. Le baccalauréat en poche en 1996, il emprunte le chemin sinueux et
chaotique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Optant pour des études de sociologie,
il sera orienté tardivement au Département d’Histoire alors même qu’il s’était
déjà inscrit à l’ISEG. Formation qu’il ne termina pas à cause des dures
réalités de la capitale sénégalaise.
Le contexte aidant, ce citoyen modèle est
emporté, en 1997, par la troisième vague de volontaires de l’éducation qui
l’amena à Gossas. Il passa ainsi 11 longues années de sa jeune vie au service
exclusif de l’éducation nationale. En homme de défi, Alioune Ndiaye, obtient
son CAP en 2001.
Fou de culture, il tente et réussit, en 2008 haut la main le
concours d’entrée à l’école nationale des arts d’où il sort avec un diplôme de
fin d’études supérieures artistiques. Incollable lui-même, il conçoit et anime « les
incollables », une émission éducative, sur les ondes de la Radio Fatick FM
de 2007 à 2012. Et depuis 2013 sur Radio Sénégal international. Emission à
travers laquelle il façonna de jeunes citoyens modèles.
Bénéficiaire de la
bourse du fonds d’aide à la presse, ce féru de la musique sacrée subit en 2013,
une formation continue de neuf mois au Cesti. En assoiffé de connaissances et
magicien des concours, il est reçu à celui sélectif de la meilleure école de
journalisme en Afrique de l’Ouest. A la fin de sa formation au Cesti, l’enfant
prodige de Gandiaye compte se spécialiser en journalisme de la culture. Son
parcours déjà riche et sans commune mesure avec son jeune âge lui fait nourrir l’ambition légitime de devenir chercheur à
l’UNESCO.
Face à cette vie académique et professionnelle ponctuée de succès,
se dresse celle sociale bien remplie. Il a très tôt fait preuve de
responsabilité. A 24 ans déjà, il demande la main de celle qui lui avait déjà
brisée le cœur depuis le Lycée. De cette union, naîtra trois bouts de bois de
Dieu. Les rares fois qu’il lui arrivait de parler de sa famille, l’émotion qui
l’étreint laisse transparaître l’affection qu’il a pour ses enfants, mais aussi
du fol amour qu’il ressent pour madame Ndiaye. Un amour que 14 longues années
n’ont réussi à entamer l’intensité.
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